Depuis toujours, le tourisme est l’un des grands facteurs de développement de la société mondiale. Très populaire, il offre plusieurs avantages dans pratiquement tous les domaines possibles, que cela soit du point de vue économique, démographique ou culture. Cette activité n’a presque pas de limites. Cependant, faire des déplacements touristiques nécessite toujours un moyen de transport qui est généralement polluant. Et avec le réchauffement climatique qui n’est plus à démontrer, il est préférable de réduire son empreinte carbone. Voilà la raison pour laquelle voyager en bateau, considéré comme étant un moyen de transport écologique, est recommandé pour mieux respecter l’environnement dans ses actions.

Comment faire un trajet en bateau propre et responsable ?

L’impact écologique de l’homme sur la planète est considérable, mais, malheureusement, dans le mauvais sens. Le déplacement fait partie des causes principales du réchauffement climatique sans parler de l’exploitation abusive des gisements en tous genres. De nos jours, les systèmes de transport s’avèrent être très émetteurs de gaz à effet de serre, ce qui n’est pas du tout idéal pour réduire son empreinte carbone. Tant qu’il reste nécessaire de toujours de se déplacer, mieux vaut donc opter pour des moyens moins polluants. Ainsi, au lieu de recourir à l’avion ou à la voiture, il est préférable de voyager en bateau, en vélo ou en transports en commun. Bien entendu, la marche s’avère être la meilleure alternative pour penser vert. Sur des trajets de courte distance, ces modes de locomotion disposent de plusieurs avantages. Nettement plus pratiques, économiques et confortables, ils émettent jusqu’à 35 fois moins de CO2 à l’exception de la marche qui est totalement propre. Cependant, quand il s’agit de traverser l’océan, ces options deviennent loin d’être évidentes. Il est toujours possible de prendre le train pour certains déplacements, mais tous les continents ne sont pas accessibles de cette manière. Dans ce cas, il vaut mieux voyager en bateau qu’en avion.

Quels transports choisir pour la voie maritime ?

Selon les circonstances et la distance à parcourir, opter pour des systèmes de locomotion plus responsables pour faire ses virées en mer est tout à fait possible. Voici quelques exemples :

• Le pédalo: pas très conventionnel et plutôt ludique, ce moyen reste tout de même pratique pour faire de courts trajets. Avec un impact écologique quasiment nul, cette embarcation nécessite deux flotteurs parallèles et une pédale qui actionne une hélice ou une roue à aubes pour se mouvoir.
• La voile: devenu un véritable sport, voyager en bateau à voile autour du monde n’est plus un mythe à présent. C’est tout à fait possible. Cependant, ce mode de transport nécessite une bonne connaissance de survie, des changements météorologiques et des risques de l’océan. Il vaut mieux, dans ce cas, ne recourir à cette embarcation que pour des circuits sûrs et moins dangereux.
• Le bateau de croisière: bien que son impact écologique soit dur à évaluer, cette alternative reste néanmoins très populaire. Pratiquement une ville mouvante, ce mode de locomotion présente plusieurs avantages incontestables pour l’homme (confort, loisir, divertissement…). C’est le meilleur moyen pour voyager en bateau du point de vue matériel. Cependant, il nécessite beaucoup d’énergie pour fonctionner correctement (fioul, électricité…). C’est ce qui le rend moins écologique qu’il n’y paraît. Toutefois depuis quelques années, d’énormes avancées ont amélioré leur impact sur l’environnement. Il existe même des croisières responsables et des navires hybrides qui réduisent leurs émissions de 20 %.
• Le cargo des mers: une pratique pas très orthodoxe, mais qui peut se faire tout de même. Le principe est simple. Il suffit de proposer son aide contre une place sur une embarcation. Oui, c’est bel et bien une façon assez originale de voyager en bateau. L’activité reste très riche d’aventures et peut également être plus avantageuse financièrement pour les traversées de deux jours. Mais est-ce vraiment une alternative pour réduire son empreinte carbone ? Difficile à répondre. En effet, ce mode de transport est le plus écologique par rapport à la voiture ou l’avion. Cependant, en considérant le fret maritime, ce n’est plus le cas avec 5 % des émissions globales de CO2. Ce chiffre est assez conséquent et semble bien loin d’être inoffensif pour l’environnement. Mais de référence individuelle, voyager en bateau reste la meilleure alternative pour réduire son empreinte carbone en ce moment.

Quelles sont les bonnes habitudes à adopter pour voyager responsable ?

Pour préserver la planète, il faut considérer tout d’abord ses actions quotidiennes. En effet, pour tout déplacement, il est tout à fait possible de moins polluer. Il suffit de faire le bon choix pour cela. Ainsi, il est recommandé de :

• Marcher plus souvent et recourir aux transports en commun. Le bus ou bien le tramway par exemple peuvent faire l’affaire pour effectuer des trajets écologiques depuis sa maison aux quais d’embarcations pour voyager en bateau.
• Entreprendre des expéditions légères. En effet, selon Air France, 69 tonnes d’émission de CO2 peuvent être supprimées par an pour seulement un kilo de bagages en moins à bord. Parallèlement, ce phénomène reste valable même sur un navire. L’idée d’opter pour une valise minimaliste pour ses déplacements devient plus que recommandable dans ce cas.
• Éviter la surconsommation. En d’autres termes, pour réduire son empreinte carbone, il vaut mieux voyager en bateau le moins possible. Les escales inutiles sont à exclure impérativement. Par ailleurs, il est aussi très intéressant de faire des expéditions plus lentes. Cela limite considérablement les émissions de CO2 et peut être très économique.
• Compenser son impact écologique. Pour cela, il est possible de financer un projet environnemental par exemple. Concrètement, pour voyager en bateau de façon plus verte, il faudrait effectuer un don équivalent à des actions responsables. Celles-ci permettent de réduire la même quantité de gaz à effet de serre que celle que vous générerez durant le déplacement. Bien que ce concept ne soit pas vraiment une solution écologique pour faire des virées responsables, cette initiative reste tout de même un soutien important pour la planète.

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